Années de production de 1974 à 1976
Moteur et transmission
Moteur(s) Moteur mono-rotor (wankel)
Démarrage électrique et kick
Cylindrée 497 Cm3
Puissance maximale 62 ch à 6 500 tr/min
Couple maximal 7.6 mkg à 3 500 tr/min
Alimentation Carburateur Mikuni 18.320HHD
Embrayage Multidisques à bain d'huile
Boîte de vitesses à 5 rapports
Transmission Par chaîne
Vitesse maximale 176-184 km/h
Cadre, suspensions et freinage
Cadre Double-berceau acier
Suspension avant (débattement) Fourche télescopique avec amortisseur hydraulique
Suspension arrière (débattement) Amortisseur hydraulique réglable en 5 positions
Frein avant Double disques hydraulique
Frein arrière Tambour à câble
Poids et dimensions
Roue avant 3.25H 19
Roue arrière 4.00H 18
Empattement 1,50 mm
Poids à sec 229 kg
Réservoir (réserve) 17 litres
La Suzuki RE5 est une moto à moteur Wankel mise au point par le constructeur japonais Suzuki de 1974 à 1976.
Cette moto est très spéciale, par sa motorisation : le moteur rotatif. Suzuki a investi beaucoup d'argent dans ce projet, car dans la fin des années 1960, le moteur du Dr Félix Wankel était une révolution.
Le moteur 4 temps conventionnel avait déjà énormément d'avance technique sur le wankel qui lui commençait à peine à être produit en série.
Pour les constructeurs, il faillait partir d'une feuille blanche et se lancer, chose que beaucoup de constructeurs ne feront jamais, préférant mettre le brevet acheté dans un tiroir et continuer sur le 4 temps.
Suzuki travaille dur et investit beaucoup de temps et de moyens pour faire un moteur fiable et robuste. Suzuki multiplie les tests, dans des conditions de temps et de températures sévères.
Le dessin de la future moto est confié à Guigiaro qui fera un rappel du « rotatif » avec le bloc compteur-comptours (souvent appelé la boîte à pain), le feu arrière de forme cylindrique, les cercles sur les caches latéraux.
Lors de sa sortie, la Suzuki Re5 n'eut pas de succès : les raisons principales furent dans un premier temps le premier choc pétrolier qui fit que les véhicules gourmands en carburant furent boudés ; ensuite, l'allure générale et en particulier le moteur qui ne ressemblait à pas grand-chose quand on est habitué à voir des 2, 3 et 4 cylindres qui montrent toute leur virilité et celle des gens qui les achètent. Il y avait aussi toute cette inconnue autour du moteur Wankel, sa fiabilité, son comportement sur la route, la consommation, car il est vrai que comme les premiers moteurs à explosion, les premiers moteurs rotatifs étaient plus gourmands que les moteurs conventionnels dans les bas et moyens régimes. Côté performance, ce moteur était très bon pour les standards des années 1970.